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Nous sommes de toute évidence sur un marché de l’immobilier assez tendu, voire figé. Beaucoup d’indicateurs sont au rouge et les différents acteurs économiques du secteur ne se privent pas d’en alerter les politiques au travers des médias.
Dans cette situation, nous, négociateurs, devons faire face à :
- Premièrement, l’allongement du délai de vente, entrainant de fait à
plus ou moins long terme une baisse des prix (certains départements plus que
d’autres ont déjà été touchés par ce phénomène).
- Deuxièmement, devoir convaincre nos vendeurs de cette situation. Tâche
difficile, car avant d’accepter la réalité du marché, nos interlocuteurs
considèrent souvent l’augmentation de la durée de vente de leur bien comme étant
imputable au seul manque de compétences du professionnel.
Afin d’éviter cet amalgame, il est important de faire comprendre à nos
vendeurs en quoi consiste ce que j’appelle : le déséquilibre.
Constat : Personnellement je reçois pratiquement autant de demandes,
aujourd’hui que l’année passée de la part de prospects acquéreurs désirant
visiter ou obtenir des renseignements sur tel ou tel bien. A contrario beaucoup
moins d’offres sérieuses et bien plus de fantaisistes.
Mon analyse :
Bien que les taux d’emprunts n’aient jamais été aussi bas, nous sommes sur un marché attentiste. Le désir d’acheter reste bien présent en France mais
sauter le pas dans la situation économique actuelle fait très peur. Cette peur
est largement entretenue par des annonces relayées par les médias depuis
plusieurs années : le marché est trop haut, il va baisser, les prix de
l’immobilier vont chuter, la bulle immobilière …qu’en déduisent les acquéreurs ?
Continuons de visiter, accrochons-nous à notre rêve de devenir propriétaire,
mais ATTENDONS !!!
Dans cette situation, quelle attitude adopter face à nos vendeurs ?
- Dialoguer et leur faire comprendre que :
- Leur bien offre t-il un bon ratio qualité/prix ?
Les biens qui seront les biens les moins affectés seront ceux en bon état et/ou
présentant des caractéristiques rares et recherchées : surfaces, emplacement,
prestations, annexes, environnement, rendement locatif…
Ne pas être objectif et refuser de prendre en compte la présence ou non des plus
et des moins de son bien pour établir son prix de vente, c’est s’exposer à une
vente qui risque de s’éterniser
- Soyons attentifs et invitons nos vendeurs à l’être :
Comme tout bon professionnel vous connaissez les prix pratiqués sur votre
secteur et vous aurez certainement consulté les petites annonces locales avant
de communiquer votre avis de valeur à votre vendeur. Engagez votre vendeur à
consulter régulièrement les sites les plus représentatifs afin qu’il puisse
constater de visu les nouveaux biens mis sur le marché, ceux qui sont
directement en concurrence avec le sien et les baisses de prix régulièrement
pratiquées.
Source : Mandataire-Immo